Hoi An... Te voilà enfin et je t'aime déjà !!
Avant d'arriver ici, j'ai passé deux jours à Nha Trang, une autre station balnéaire envahie par les russes. Autant Mui Né ressemblait au Cap d'Adge en septembre, autant Nha Trang ressemble à Cannes en plein mois d'août...
La plage est bordée de salons de massage, de restaurants et de bars... avec piscine (des piscines sur la plage... Etrange idée je trouve). Et il n'y a vraiment que des russes... et les prix qui vont avec... Cette partie de la ville est vraiment très luxueuse.
Mais dès qu'on s'éloigne de la côte, on retrouve une ville typique d'Asie avec son marché, ses pagodes, son port de pêche, et beaucoup moins de touristes. Les russes ne viennent que pour la plage et les piscines apparemment...
Lundi soir, j'ai pris le train de nuit. Je suis contente de pouvoir reprendre le train comme en Thaïlande. Au Laos, et au Cambodge, il n'y en a pas.
Quand j'ai vu que j'étais dans un wagon rempli de jeunes anglo-saxons, j'ai eu un peu peur (j'en vois rarement sans bière à la main). Mais dans mon compartiment, il y avait leur accompagnatrice, alors ils ont été sages ;-) ).11 heures après, je suis arrivée à Da Nang. J'avais déjà un doute sur l'intérêt de cette ville, mais en arrivant, je me suis tout de suite dit que je n'avais pas envie d'y rester... Da Nang pourrait être une jolie ville, si il n'y avait pas tous ces panneaux publicitaires géants qui bordent la rivière !...
J'ai pris un petit déjeuner, fait un tour au marché, et pris un bus pour Hoi An. Il est vraiment très facile de se déplacer au Vietnam. D'habitude, je cherche plutôt à utiliser les transports locaux, mais dans ce pays, il y a de très bonnes compagnies de bus. Pour un prix quasiment identique (4€ pour un trajet de 5h !), on voyage dans un bus couchette avec clim et wifi, et surtout les arrivées et départs se font à leur bureau, toujours situé dans le quartier des hôtels. Pour les bus locaux, les stations de bus sont en général excentrées et il faut payer le taxi.
Une heure après, j'étais à Hoi An.
Je savais que je n'allais pas être déçue par cette ville. Tous les touristes croisés sur mon chemin m'en avaient dit du bien. Comme d'habitude, je n'avais pas voulu voir de photos avant d'y venir. J'ai donc eu la belle surprise de la découvrir.
Hoi An est classée au patrimoine mondial de l'Unesco pour sa splendide architecture en bois. Elle a échappé aux destructions de la guerre américaine grâce à l'ensablement de la rivière qui empêcha les navires de s'y aventurer.
Le centre historique est splendide. Il y a plein de restaurants, de bars (et même un "café des amis" qui diffuse du Georges Brassens !), de boutiques dans de vieilles maisons toutes plus jolies les unes que les autres. Et le soir, toutes les rues sont éclairées par des lanternes, et des hauts-parleurs diffusent de la musique classique. C'est d'autant plus appréciable que le soir, les scooters et les voitures sont interdites d'accès (que ça fait du bien de ne plus entendre les klaxons qui ne me quittent plus depuis 2 mois !).
Hoi An est aussi le paradis du shopping. On peut se faire confectionner des vêtements, chaussures, et sacs sur mesure au même prix que du prêt à porter en France. Il suffit de montrer une photo ou de choisir un modèle dans un catalogue, et le lendemain, c'est fait. Je crois que je vais devoir racheter une valise... ;-)
Par contre, il y a un monde fou ! Je retrouve de nouveau beaucoup de Français, mais pas de russes... C'est marrant de voir les villes qui attirent les touristes en fonction de leur nationalité... Et autre inconvénient, on est sans cesse "harcelé" par les vendeurs (vendeur de perches à selfies, de petites lanternes à mettre sur l'eau, promenades en bateau, street food...). Le 1er soir, avec la fatigue de la nuit précédente passée dans le train, j'avoue que je n'ai vraiment pas supporté ! Mais le lendemain, j'ai pris plaisir à me promener sur les quais et dans la vieille ville.
En journée, j'ai loué un vélo pour aller découvrir les villages alentour. Comme souvent, je me suis retrouvée toute seule au milieu de nulle part... Et dans une impasse, des habitants m'ont proposé de m'emmener faire un tour en barque. Ils me demandaient au départ 4€ et j'ai négocié à 2€ sans problème (j'aurais même pu proposer moins je pense). J'adore ce genre de balades imprévues, c'est bien plus sympa que les tours organisés et au moins l'argent va à une famille qui en a besoin.
Avant d'arriver ici, j'ai passé deux jours à Nha Trang, une autre station balnéaire envahie par les russes. Autant Mui Né ressemblait au Cap d'Adge en septembre, autant Nha Trang ressemble à Cannes en plein mois d'août...
La plage est bordée de salons de massage, de restaurants et de bars... avec piscine (des piscines sur la plage... Etrange idée je trouve). Et il n'y a vraiment que des russes... et les prix qui vont avec... Cette partie de la ville est vraiment très luxueuse.
Mais dès qu'on s'éloigne de la côte, on retrouve une ville typique d'Asie avec son marché, ses pagodes, son port de pêche, et beaucoup moins de touristes. Les russes ne viennent que pour la plage et les piscines apparemment...
Lundi soir, j'ai pris le train de nuit. Je suis contente de pouvoir reprendre le train comme en Thaïlande. Au Laos, et au Cambodge, il n'y en a pas.
Quand j'ai vu que j'étais dans un wagon rempli de jeunes anglo-saxons, j'ai eu un peu peur (j'en vois rarement sans bière à la main). Mais dans mon compartiment, il y avait leur accompagnatrice, alors ils ont été sages ;-) ).11 heures après, je suis arrivée à Da Nang. J'avais déjà un doute sur l'intérêt de cette ville, mais en arrivant, je me suis tout de suite dit que je n'avais pas envie d'y rester... Da Nang pourrait être une jolie ville, si il n'y avait pas tous ces panneaux publicitaires géants qui bordent la rivière !...
J'ai pris un petit déjeuner, fait un tour au marché, et pris un bus pour Hoi An. Il est vraiment très facile de se déplacer au Vietnam. D'habitude, je cherche plutôt à utiliser les transports locaux, mais dans ce pays, il y a de très bonnes compagnies de bus. Pour un prix quasiment identique (4€ pour un trajet de 5h !), on voyage dans un bus couchette avec clim et wifi, et surtout les arrivées et départs se font à leur bureau, toujours situé dans le quartier des hôtels. Pour les bus locaux, les stations de bus sont en général excentrées et il faut payer le taxi.
Une heure après, j'étais à Hoi An.
Je savais que je n'allais pas être déçue par cette ville. Tous les touristes croisés sur mon chemin m'en avaient dit du bien. Comme d'habitude, je n'avais pas voulu voir de photos avant d'y venir. J'ai donc eu la belle surprise de la découvrir.
Hoi An est classée au patrimoine mondial de l'Unesco pour sa splendide architecture en bois. Elle a échappé aux destructions de la guerre américaine grâce à l'ensablement de la rivière qui empêcha les navires de s'y aventurer.
Le centre historique est splendide. Il y a plein de restaurants, de bars (et même un "café des amis" qui diffuse du Georges Brassens !), de boutiques dans de vieilles maisons toutes plus jolies les unes que les autres. Et le soir, toutes les rues sont éclairées par des lanternes, et des hauts-parleurs diffusent de la musique classique. C'est d'autant plus appréciable que le soir, les scooters et les voitures sont interdites d'accès (que ça fait du bien de ne plus entendre les klaxons qui ne me quittent plus depuis 2 mois !).
Hoi An est aussi le paradis du shopping. On peut se faire confectionner des vêtements, chaussures, et sacs sur mesure au même prix que du prêt à porter en France. Il suffit de montrer une photo ou de choisir un modèle dans un catalogue, et le lendemain, c'est fait. Je crois que je vais devoir racheter une valise... ;-)
Par contre, il y a un monde fou ! Je retrouve de nouveau beaucoup de Français, mais pas de russes... C'est marrant de voir les villes qui attirent les touristes en fonction de leur nationalité... Et autre inconvénient, on est sans cesse "harcelé" par les vendeurs (vendeur de perches à selfies, de petites lanternes à mettre sur l'eau, promenades en bateau, street food...). Le 1er soir, avec la fatigue de la nuit précédente passée dans le train, j'avoue que je n'ai vraiment pas supporté ! Mais le lendemain, j'ai pris plaisir à me promener sur les quais et dans la vieille ville.
En journée, j'ai loué un vélo pour aller découvrir les villages alentour. Comme souvent, je me suis retrouvée toute seule au milieu de nulle part... Et dans une impasse, des habitants m'ont proposé de m'emmener faire un tour en barque. Ils me demandaient au départ 4€ et j'ai négocié à 2€ sans problème (j'aurais même pu proposer moins je pense). J'adore ce genre de balades imprévues, c'est bien plus sympa que les tours organisés et au moins l'argent va à une famille qui en a besoin.